Volume 2, no 4

 

 

SPÉCIAL OLYMPIQUES

 

 

 LES JEUX DU CANADA

 

26 février 2010

 

Bonjour,

Ah les Jeux olympiques! Certains diront : « Si ça peut finir! » J’ai fait une réflexion sur l’importance de ceux-ci. Ce sont les résultats des heures et des années d’entraînement. Les athlètes ne font pas que se faire des muscles; ils adoptent tout un style de vie, tant physique que psychologique. En plus de s’entraîner, ils doivent toujours se visualiser gagnants. Le physique compte, mais le mental est aussi important.

Il y en a qui pratiquent la loi de l’attraction pour réussir leurs épreuves et qui y croient. Croire que nous pouvons toujours nous dépasser attire la chance et nous sommes plus performants! Je voudrais souligner le courage de la patineuse Joannie Rochette, malgré le deuil de sa mère, elle a continué sa compétition. Elle a toute mon admiration!

Francis

 

CHAT DE MARC

Ce mardi à 19 h le thème sera : la Fondation MIRA. Nous parlerons de l’historique de la fondation, ses règlements et le problème de Carole. Venez nous aider!

Le 9 mars, nous parlerons du bonheur.

 

HISTORIQUE DES OLYMPIQUES

Les jeux olympiques sont réputés avoir pris place en 776 av. J.-C. sur l’initiative d’Iphitos, roi d’Élide. Pausanias écrit ainsi : « Iphitos, descendant d’Oxylos, et contemporain de Lycurgue, qui donna des lois à Lacédémone, fit célébrer des jeux à Olympie, renouvela les fêtes olympiques, et la trêve dont l’usage avait cessé. » Ces premiers jeux ne comportent qu’une épreuve de course à pied (le stadion), remportée par un certain Coroebos, cuisinier de son état.

La date de 776 av. J.-C. marque le début du calendrier olympique, selon lequel les années sont regroupées en olympiades. Ainsi, la victoire grecque de Salamine, en 480 av. J.-C., a lieu pour les Grecs la première année de la 75e olympiade. Les Éléens consignent à partir de cette date le nom des vainqueurs à toutes les épreuves dans des registres que Pausanias mentionne à plusieurs reprises et qui nous sont parvenus ; ils s’arrêtent en 277 ap. J.-C. Il existe des registres plus anciens et une liste établie par Hippias d’Élis et revue par Aristote, mais ils ont été perdus. Il est vraisemblable que les jeux aient été encore plus anciens, compte-tenu de l’abondance des offrandes de l’époque géométrique retrouvées à Olympie. Cependant, les Jeux s’installent là parce que le sanctuaire est déjà réputé, et non l’inverse : les cérémonies religieuses précèdent les jeux sportifs, et restent prédominantes dans le programme des Jeux.

Les premières olympiades sont assez mal connues. Au VIe siècle av. J.-C., les épinicies (odes de victoire) de Simonide de Céos, Bacchylide et Pindare montrent que les tyrans siciliens apprécient particulièrement les jeux, et que les vainqueurs proviennent de l’ensemble de l’Hellade. Les témoignages se font ensuite plus rares, jusqu’à ce qu’au IIe siècle av. J.-C., les athlètes prennent l’habitude de faire recenser leurs victoires sur les socles de leurs effigies.

À l’époque hellénistique puis romaine, le prestige des Jeux explique l’organisation, dans différentes cités du monde grec, de concours isolympiques, c’est-à-dire « pareils aux jeux olympiques », dont les épreuves et le déroulé sont copiés sur ceux d’Olympie. Des jeux olympiques sont ainsi institués à Antioche sous le règne d’Auguste et perdureront jusqu’en 520 ap. J.-C., soit bien après ceux d’Olympie. Au Ier siècle apr. J.-C., Néron prend personnellement part à la course de chars et fait élever à Olympie une « maison des athlètes » qui sera achevée par Domitien.

En 393, l’empereur Théodose Ier, sous l’influence d’Ambroise, évêque de Milan, ordonne l’abandon des rites et des lieux de culte païens. L’édit signe probablement la fin des jeux olympiques, même si aucun document ne permet de connaître la date des derniers jeux avec certitude. On a longtemps cru qu’à l’époque, le site était déjà semi-détruit suite aux incursions barbares et aux séismes. Les fouilles menées récemment dans la zone sud-ouest du sanctuaire ont révélé qu’Olympie avait été épargnée par l’invasion des Hérules en 267 et que les dégâts causés par le tremblement de terre n’avait été que partiels. En fait, le site est resté prospère aux IIIe et au IVe siècles. Il est possible que la fin des Jeux ne date pas de Théodose 1er, mais Théodose II.

Pour plus d’infos visitez : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_olympiques_antiques#Histoire

 

PERFOMANCE DE JOANNIE ROCHETTE

« Ç’a été LA performance des Jeux olympiques », a déclaré le médaillé d’or canadien Alexandre Bilodeau, qui était assis dans les estrades avec plusieurs autres athlètes.

Le skieur acrobatique a confié avoir pleuré à la fin du programme court de la patineuse de l’île Dupas, dont la mère est morte subitement deux jours avant sa compétition.

« Joannie représente pour moi l’athlète par excellence. Ça doit être vraiment stressant de devoir patiner devant 10 000 personnes sur une musique. Tu dois avoir le temps de penser à tellement de choses pendant la chanson », a ajouté Bilodeau.

Sa coéquipière et médaillée d’argent à Vancouver, Jennifer Heil, vient les yeux pleins d’eau en se remémorant la soirée. « Joannie m’a touchée au plus profond de mon coeur. Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi inspirant », a affirmé la skieuse acrobatique.

Clara Hughes aussi, a été très touchée. « Joannie m’a tenue en haleine. Je me disais, allez Joannie, s’il-te-plaît, s’il-te-plaît, laisse-toi aller et patine. Et quand j’ai vu sa performance, je me suis dit : si elle peut faire ça malgré une douleur et une peine que je ne peux même pas imaginer, alors rien ne peut m’arrêter demain (hier, médaille de bronze au 5000 m), car j’ai la joie et j’ai le bonheur. Je suis entourée d’amour, entourée de force. C’était incroyable de la voir surmonter ça. »

Pour plus d’infos visitez le  site : www.cyberpresse.ca/

 

 

HEUREUSEMENT QU’IL Y A LE CURLING

Vincent Fortiercurling

Attention, ce billet comporte une bonne dose d’ironie. Nous préférons vous en avertir.

Alors, à nous ou à eux le podium?

Kristina Groves a remporté aujourd’hui sa deuxième médaille des Jeux au 1 500 m en patinage de vitesse, mais est-ce suffisant pour sauver un week-end désastreux pour le Canada? L’athlète pourrait remporter encore deux médailles d’ici la fin des Jeux, mais elle ne pourra pas remporter toutes les médailles pour le Canada…

Donc. Quatrième et cinquième au courte piste. Quatrième au ski cross. Cinquième au super-g. Contreperformances au skeleton féminin et au longue piste du côté des hommes. Même la chef de mission Nathalie Lambert a concédé aujourd’hui aux collègues de Radio-Canada que le Canada souhaitait maintenant seulement faire mieux qu’à Turin. Évanouis les espoirs de terminer au premier rang bien sûr.

Alors, qu’est-ce que les Canadiens ont eu à se mettre sous la dent pour ne pas sombrer dans une sérieuse dépression olympique? Du curling bien sûr. Notre refuge réconfortant. Les deux équipes, celle de Kevin Martin et celle de Cheryl Bernard sont toujours invaincues. Way to go!

Attention maintenant à ne pas leur mettre trop de pression. On a vu ce que ça a donné. Ils portent le poids de l’honneur du pays sur leurs épaules. Parce que si la tendance se maintient, ce n’est qu’au curling qu’on aura du succès. Nous avons même mal à notre sport national après la défaite contre les Américains et, surtout, contre Ryan Miller.

Chers curleurs, ne nous laissez pas tomber svp! Si les deux équipes gagnent l’or, je crois qu’on devrait leur donner tout l’argent du programme. À nous le podium.

Source : http://www.journalmetro.com/blogue/post/458872

 

Pour finir, une question quizz :

Le Canada finit avec combien de médailles?

Le prix : un ensemble de mes signets.

La prochaine parution sera le 12 mars.

Francis