Colette Jean

 

Mcoletteusicienne, fonctionnaire, tante gâteau ou simplement Colette?

Je me présente comme étant une personne très chaleureuse née en 1960. Le contact avec les autres m’alimente au plus haut point. C’est vital pour moi!

Je suis une femme engagée dans la société et j’aime prendre part aux activités particulièrement symboliques.

Je travaille à temps plein depuis quelques années, et disons que les vingt dernières années ont été consacrées au fonctionnarisme fédéral. Je ne suis pas fière d’être fonctionnaire par condescendance, mais plutôt fière d’être une personne handicapée qui représente chaque jour la visibilité au travail de personnes qui veulent apporter un plus dans la société pour faire avancer la cause. Ce n’est pas un travail facile de tous les jours, mais c’est gratifiant et valorisant pour moi.

J’ai fait des études universitaires et, en soi, c’est une grande réalisation de ma vie qui s’est déroulée sous ce chapitre. Je considère que je suis une « handi-capable », car je milite depuis plusieurs années pour l’intégration, l’avancement et le maintien des acquis des personnes ayant un handicap.

Mes passions sont sans aucun doute la musique (jouée et chantée), la peinture sur bois, la cuisine, le plein air en saison favorable et les rencontres « à bonne table » avec mes amis et ma famille. Ma famille occupe une place très importante dans ma vie. Elle a toujours cru en moi et ça, c’est une denrée rare de nos jours!

Je me demande parfois : qu’est-ce que j’aurai laissé en héritage à mes proches, incluant mes amis, quand j’aurai abdiqué, un jour, ce monde? Je me dis toujours que la réponse est que j’aurai fait de mon mieux pour qu’il n’y ait plus de différence entre les personnes handicapées et les non handicapées, pour qu’on arrive à ne plus voir les différences…

Colette Jean